Laurence Parisot a une « logique différente »
Déjà au lendemain
Et voilà qu’elle nous en remet une couche. On apprend donc qu’un CNE n’est pas un CPE. On s’en doutait un peu, sinon il est probable qu’ils n’aient pas eu un nom différent. D’ailleurs, le CPE comportait une période de consolidation de deux ans au cours de laquelle l’employeur n’était pas tenu de justifier un éventuel licenciement. Alors que le CNE,
Il y a en tout cas une logique commune aux deux types de contrats, c’est de faire porter aux salariés une partie des risques encourus par l’entreprise, et donc les actionnaires, mais sans offrir aucune contrepartie.
Et puis, Laurence Parisot nous sert de nouveau la soupe maintes fois réchauffée de la nécessaire flexibilité du marché du travail afin d’augmenter les embauches et réduire le chômage. Mais cet argument est fallacieux : même l'OCDE reconnaît qu’il n’est pas possible de mettre en évidence une relation entre un marché du travail peu réglementé et un faible taux de chômage. Si les deux éléments cohabitent au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, un pays tel que la Nouvelle-Zélande, qui a poussé très loin la déréglementation de son marché du travail n’a pas vu son chômage diminuer. Et des pays comme l’Autriche, les Pays-Bas ou la Suède, dont les marchés du travail sont considérés comme rigides, ont un très faible taux de chômage.
Alors acceptons le débat mais faisons face aux fausses évidences.
1 commentaires :
Ouais, enfin pour les USA et UK, c'est quand même super loin de la réalité, le taux de chomage n'est plus depuis longtemps représentatif dans ces deux pays de la réalité sociale, et c'est d'ailleurs ce qu'oublient de préciser les gronazes de journalistes quand ils nous expliquent que les américains, eux, savent se sacrifier pour leur pays (et pour leurs patrons au passage)
A part ce petit détail, je trouve ton article très bien.
Par coco_des_bois,à 15/5/06 15:40
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