La liberté de lécher les bottes
Il y a quelques mois, donc, un journal danois publie quelques mauvaises caricatures du prophète de l’Islam, Mahomet. Comme on pouvait s’y attendre, nombre de musulmans sont choqués et certains d’entre eux le font savoir avec véhémence, d’autres avec plus de mesure.
Sur ce, s’enflamme une grande partie de la presse occidentale qui proteste avec énergie pour défendre sa liberté d’expression, une et indivisible. Et force est de reconnaître qu’elle a bien raison. Les médias sont libres de dire ce qu’ils veulent, quand ils veulent, comme ils veulent. Du moins le prétendent-ils… Car si c’est bien le cas, on se demande quand même pourquoi ils se donnent habituellement tant de mal pour nous le cacher et se complaire dans un conformisme nauséabond. Ne se sentent-ils donc capables de faire la démonstration de leur liberté que pour hurler avec les loups et stigmatiser encore un peu plus l’Islam ? Les bonnes occasions de s’exprimer librement et d’afficher son indépendance sont pourtant foison mais les médias préfèrent caresser les dominants dans le sens du poil. Et quand parfois, une voix dissonante se manifeste, elle a bien du mal à se faire entendre dans l’assourdissant vacarme médiatique ambiant.
Dans l’affaire des caricatures, on aura surtout l’impression que l’intransigeance de certains dans l’utilisation de leur liberté n’existait qu’en contrepoids à leur servilité chronique.
Sur ce, s’enflamme une grande partie de la presse occidentale qui proteste avec énergie pour défendre sa liberté d’expression, une et indivisible. Et force est de reconnaître qu’elle a bien raison. Les médias sont libres de dire ce qu’ils veulent, quand ils veulent, comme ils veulent. Du moins le prétendent-ils… Car si c’est bien le cas, on se demande quand même pourquoi ils se donnent habituellement tant de mal pour nous le cacher et se complaire dans un conformisme nauséabond. Ne se sentent-ils donc capables de faire la démonstration de leur liberté que pour hurler avec les loups et stigmatiser encore un peu plus l’Islam ? Les bonnes occasions de s’exprimer librement et d’afficher son indépendance sont pourtant foison mais les médias préfèrent caresser les dominants dans le sens du poil. Et quand parfois, une voix dissonante se manifeste, elle a bien du mal à se faire entendre dans l’assourdissant vacarme médiatique ambiant.
Dans l’affaire des caricatures, on aura surtout l’impression que l’intransigeance de certains dans l’utilisation de leur liberté n’existait qu’en contrepoids à leur servilité chronique.
1 commentaires :
Bien vu!
Par Anonyme,à 20/2/06 12:34
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