Dures négociations à l’Unedic
Un compte-rendu comme vous n’en lirez nulle part dans la presse
Après cinq longues séances, les négociations piétinent toujours à l’Unedic où la rigidité et l’obstination du syndicat des patrons (le Medef), qui refuse toujours de prendre en compte la moindre des propositions élaborées par les représentants des salariés, font obstacle à toute avancée. Alors que les contrats à durée déterminée rapportent 1,5 milliards d’euros de cotisation par an, mais coûtent 7 milliards d’euros en prestations sociales, l’inflexible patronne des patrons Laurence Parisot rejette toute idée d’augmentation des cotisations sociales pour les entreprises qui abusent de ce type de contrats. Une telle mesure est pourtant soutenue par une écrasante majorité de Français puisque 66% d’entre eux souhaitent que les cotisations chômage des entreprises qui utilisent des contrats précaires augmentent (selon un sondage CSA pour L'Humanité et La Nouvelle Vie Ouvrière). Les représentants des salariés espèrent une décrispation du syndicat patronal, figé pour des raisons idéologiques, et dont l’intransigeance risque d’empêcher qu’une nouvelle convention ne soit signée avant la date butoir du 31 décembre.
Après cinq longues séances, les négociations piétinent toujours à l’Unedic où la rigidité et l’obstination du syndicat des patrons (le Medef), qui refuse toujours de prendre en compte la moindre des propositions élaborées par les représentants des salariés, font obstacle à toute avancée. Alors que les contrats à durée déterminée rapportent 1,5 milliards d’euros de cotisation par an, mais coûtent 7 milliards d’euros en prestations sociales, l’inflexible patronne des patrons Laurence Parisot rejette toute idée d’augmentation des cotisations sociales pour les entreprises qui abusent de ce type de contrats. Une telle mesure est pourtant soutenue par une écrasante majorité de Français puisque 66% d’entre eux souhaitent que les cotisations chômage des entreprises qui utilisent des contrats précaires augmentent (selon un sondage CSA pour L'Humanité et La Nouvelle Vie Ouvrière). Les représentants des salariés espèrent une décrispation du syndicat patronal, figé pour des raisons idéologiques, et dont l’intransigeance risque d’empêcher qu’une nouvelle convention ne soit signée avant la date butoir du 31 décembre.
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