Renverser l'utopie néolibérale
L’utopie néolibérale rêve d’individus parfaitement égoïstes, dans un monde sans contraintes, croissant sans limites. Mais tout n’y est qu’erreur.
Il est indéniable que l’individu peut se montrer égoïste, et qu’il a largement tendance à l’être de plus en plus, mais le réduire à cela, c’est se tromper. Chacun est aussi un père, une mère, un frère, une sœur, un enfant, un ami, un amour, un ennemi, … Toutes choses qui peuvent nous rendre irrationnels mais aussi parfois plus intelligents qu’égoïstes. Chacun sait, en général, très bien où se trouve son intérêt financier immédiat mais on peut se réjouir que d’autres dimensions interviennent parfois dans ses choix, guidés alors par des intérêts qui peuvent être divergents.
L’absence totale de contraintes, autres que celles que les individus se donnent en contractant ensemble, n’existera jamais ailleurs que dans les études des économistes et les rêves les plus fous des néolibéraux. Il y aura toujours trop d’opposants à l’idée d’un monde sans lois pour même imaginer qu’il puisse se réaliser. Non que l’homme ait peur de la liberté mais nombreux sont ceux qui sont bien conscients que, dans une situation d’inégalité de fait, la liberté n’est le plus souvent que la liberté du plus fort, et que le faible n’a que bien rarement l’occasion de vérifier que sa liberté est plus que potentielle.
Quant à la croissance infinie, en rêver dans un monde fini n’est pas digne d’un esprit lucide.
Le néolibéralisme est donc une utopie que l’on essaye avec force et conviction de nous imposer comme une voie naturelle et inéluctable, un remède à tous nos maux. Il est temps de renverser cette utopie par un réalisme férocement humaniste qui ne pourra manquer d’intégrer une puissante dimension écologique, sous peine de se mettre lui-même en situation d’échec. Mais ceci ne pourra se faire que par une reconquête populaire du pouvoir entraînant l’établissement et la pratique d’une démocratie véritable.
C’est pas gagné !
Il est indéniable que l’individu peut se montrer égoïste, et qu’il a largement tendance à l’être de plus en plus, mais le réduire à cela, c’est se tromper. Chacun est aussi un père, une mère, un frère, une sœur, un enfant, un ami, un amour, un ennemi, … Toutes choses qui peuvent nous rendre irrationnels mais aussi parfois plus intelligents qu’égoïstes. Chacun sait, en général, très bien où se trouve son intérêt financier immédiat mais on peut se réjouir que d’autres dimensions interviennent parfois dans ses choix, guidés alors par des intérêts qui peuvent être divergents.
L’absence totale de contraintes, autres que celles que les individus se donnent en contractant ensemble, n’existera jamais ailleurs que dans les études des économistes et les rêves les plus fous des néolibéraux. Il y aura toujours trop d’opposants à l’idée d’un monde sans lois pour même imaginer qu’il puisse se réaliser. Non que l’homme ait peur de la liberté mais nombreux sont ceux qui sont bien conscients que, dans une situation d’inégalité de fait, la liberté n’est le plus souvent que la liberté du plus fort, et que le faible n’a que bien rarement l’occasion de vérifier que sa liberté est plus que potentielle.
Quant à la croissance infinie, en rêver dans un monde fini n’est pas digne d’un esprit lucide.
Le néolibéralisme est donc une utopie que l’on essaye avec force et conviction de nous imposer comme une voie naturelle et inéluctable, un remède à tous nos maux. Il est temps de renverser cette utopie par un réalisme férocement humaniste qui ne pourra manquer d’intégrer une puissante dimension écologique, sous peine de se mettre lui-même en situation d’échec. Mais ceci ne pourra se faire que par une reconquête populaire du pouvoir entraînant l’établissement et la pratique d’une démocratie véritable.
C’est pas gagné !
1 commentaires :
Je suis assez d'accord avec toi, sur ce sujet, le travail d'opposition aux nanotechnologies à Grenoble, le discours est un peu le même que toujours dans les activités "libérales"
Ceux qui s'opposent aux nano sont vus comme des passéistes qui ne veulent pas du progrès ni d'éventuels remèdes à la famine, cancer ... etc
Pareil pour les OGM
Tout ce qui est en fait un enjeu économique et qui nécessite un relachement total des lois sociales nous est imposé à l'aide de la police et de l'armée, et les opposants sont stigmatisés.
Ce modèle doit imploser, il va imploser...
Par coco_des_bois,à 2/6/06 17:53
Enregistrer un commentaire
<< Home