.comment-link {margin-left:.6em;}

Le caillou dans la chaussure

03 juin 2010

L'étonnant parallèle

L’étonnant parallèle

C’est celui qui peut être fait
Lorsqu’on observe comment
Se comportent nos dirigeants
Au regard des difficultés

Et de tout l’emmouscaillement
Que cause l’épais aveuglement

Qui inspire les faits et gestes
Des séides de la libre finance
Avec toute leur persévérance
Vers un bel horizon funeste,

Et des grands manitous sionistes
Dans leur folie expansionniste.

Le choix des uns de s’agiter,
De gesticuler en tous sens,
De brasser l’air, de faire du vent,
Pour n’avoir pas à s’activer,

Tout cela n’a pour seul effet
Que, les autres, de conforter

Dans leur attitude furieuse
De prédateurs obsessionnels
Crispés sur un monde idéel
Qui hante leur âme tortueuse.

Ils n’oublient pas leur trajectoire,
En silence ils serrent les mâchoires

Et savent laisser passer l’orage
Pendant qu’ils feignent d’ignorer
Qu’il n’y aura pas le moindre effet
A l’issue du remue-ménage.

Il n’y a rien qui les effraie
Ni des coquins les cris d’orfraie,

Les pantomimes offusquées
Par les excès les plus criants.
Ils sont nombreux qui font semblant
De s’indigner, se révolter,

Mais c’est pour mieux dissimuler
Leurs accointances alambiquées.

Tous sauront leur calme garder,
Se faire discrets sous les zéphyrs.
Ils n’ont même pas besoin de fuir
Pour éviter d’être décoiffés.

Ils se sont abusés tout seuls
Et vont s’en prendre plein la gueule.

C’est trop tard pour prendre conscience,
Cesser de se voir en faucon,
Pour échapper au piège abscons
Qui causera leur déchéance.