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Le caillou dans la chaussure

17 janvier 2007

Chirac is not dead

C’est avec une franche surprise que j’ai trouvé hier ce courriel dans ma boîte :


Moi qui pensait benoîtement qu’avec la nomination de Laurent Le Mesle au poste de procureur général de Paris, il avait assuré ses arrières et ne craignait plus , je me demande ce qui fait encore courir . Passé l’effet de surprise, je me rappelle avoir, il y a quelques mois, posé une question particulièrement insignifiante au sieur sur son site. Je me permets donc d’en déduire [1] que les citoyens et citoyennes indépendants qui revendiquent cette initiative ont eu accès à la base de données de la Présidence de la République. Un mauvais esprit [2] pourrait y voir un rapport certain à défaut de dépendance prouvée [3].
Pour autant, la volonté de l’actuel titulaire du poste de ne pas se retirer trop vite, au moins avant d’avoir poussé le petit Nicolas dans les orties, peut se comprendre. Et pour cela, il ne me semble pas superflu de tenter de s’appuyer sur un soutien populaire lorsque l’on a perdu toute légitimité au sein de son propre parti. Le Kanichabouch (© Grabuge) serait-il un lecteur assidu de Malaparte ?
Quoiqu’il en soit, et malgré les 81% des Français qui semblent ne pas souhaiter sa candidature, le grand Jacques n’est pas le seul à chercher du soutien en dehors des partis à travers une pétition [4]. Après avoir vu à l’œuvre la gauche antilibérale la plus bête du monde, retrouvera-t-on la droite dont Philippe Vasseur disait déjà en 1988 qu’elle était la plus bête du monde ?


Notes
[1] Hâtivement ? J’en conviens. Néanmoins en l’absence d’une autre explication…
[2] Tel que le mien.
[3] Je me permettrai pour illustrer ce propos de paraphraser Cavanna : « L’indépendance consiste à faire tout ce que permet la longueur du bras. »
[4] On peut d’ailleurs lancer un challenge pour savoir lequel des deux candidats à la candidature réunira le plus de signatures sur son nom. Et moi-même vais-je signer ? Après tout, je dois avouer que je prendrais un malin plaisir à entendre le petit Nicolas pleurer des larmes de sang en se lamentant que « Chirac m’a tuer ».